Comme à l'accoutumée, à l’approche du vote du budget général de l’État, une délégation de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), conduite par le Maire de Porto-Novo et Trésorier Général de l’ANCB, Charlemagne YANKOTY, a pris part le 12 novembre 2024 aux audiences publiques sur le projet de loi de finances pour l’année 2025. Cette participation s’est faite sur invitation du Président de l’Assemblée Nationale, et sous la houlette du Maire de Cotonou, Luc Sètondji ATROKPO, Président de l’ANCB. La délégation comprenait également les maires d’Avrankou, Gabriel GANHOUTODE, de Pèrèrè, Abdoulaye ALASSANE, et de Toffo, Bibiane ADAMAZE SOGLO. Cette démarche illustre l’engagement constant de l’ANCB en faveur de la défense des intérêts des communes et du renforcement du développement local inclusif et durable.
La note de plaidoyer soumise à cette occasion, fruit d’une analyse approfondie du projet de loi de finances, a mis en exergue des préoccupations majeures des communes. Parmi celles-ci, figurent la mise en place d’un guichet FADeC dédié à l’entretien et à la maintenance, la compensation des pertes de revenus liées à l’exonération de la Taxe Foncière Unique (TFU) et une répartition plus équitable des ressources au bénéfice des collectivités locales. Ces propositions ont donné lieu à des échanges constructifs avec les députés, qui ont manifesté un réel intérêt pour les doléances de l’ANCB.
En réponse aux préoccupations soulevées, l’ANCB a réaffirmé son soutien aux réformes engagées tout en soulignant la nécessité d’ajustements pour garantir leur succès. Elle a plaidé pour une généralisation des activités de la Société de Gestion des Déchets Solides (SGDS), une coopération accrue entre les communes et les institutions étatiques, ainsi que pour l’introduction de mesures compensatoires visant à réduire l’impact des réformes fiscales sur les budgets communaux.
Le Président de la commission des finances a, pour sa part, salué l’intervention de l’ANCB et s’est engagé à transmettre ces préoccupations aux ministres concernés. Cet échange marque une étape importante dans le dialogue entre les collectivités locales et les autorités nationales, renforçant ainsi les bases d’une gouvernance locale plus efficace et tournée vers le bien-être des populations.