L’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) et Care International Bénin-Togo ont organisé, du 03 au 07 mars 2025 à Bohicon, un atelier régional dédié aux engagements des acteurs communaux concernant l’outil SISAN (Score d’Intégration de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle). Financé dans le cadre du projet CASCADE, cet atelier a réuni des secrétaires exécutifs, des cadres impliqués dans la chaîne de planification locale et certains maires des communes du Sud. Cette initiative s’inscrit dans la continuité de la feuille de route adoptée en 2024 par les acteurs communaux à l’issue d’une série de formations sur l’outil SISAN.
L’objectif de cette rencontre était double : d’une part, évaluer les progrès réalisés par les acteurs communaux dans l’intégration de la SAN dans leurs dispositifs de planification, et d’autre part, partager les bonnes pratiques enregistrées en matière de lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire, qui continuent de sévir dans certaines communes. Ainsi, durant ces quatre jours, chaque commune a présenté ses prévisions budgétaires pour la prise en compte de la SAN pour l’année 2025, ainsi que les actions menées depuis 2024 pour lutter contre la malnutrition.
Le programme de cantines scolaires, mis en œuvre depuis quelques années par le Gouvernement, a été au cœur des échanges. Conscients de l’importance, de la pertinence et de l’impact positif de ce programme sur le maintien des enfants à l’école ainsi que sur leur développement cognitif et physique, l’ANCB et Care International Bénin-Togo encouragent vivement les administrations locales à accompagner ce dispositif pour en assurer la pérennité. « Chaque année, une trentaine de milliards de francs CFA sont investis dans le fonctionnement des cantines scolaires, et le Bénin est devenue une référence pour les autre pays en la matière. Notre souhait est donc que cet engagement se poursuive dans les entités décentralisées. C’est pour cela qu’à l’ANCB, nous encourageons les communes à s’investir dans les cantines scolaires et dans les dynamiques communautaires de lutte contre la malnutrition », a déclaré Stanislas HOUNKANLIN, Directeur du Plaidoyer de l’ANCB.
Selon Stanislas HOUNKANLIN, l’outil SISAN constitue l’un des moyens efficaces permettant aux communes d’améliorer l’intégration de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle dans leurs documents de planification. Plusieurs responsables communaux ont profité de l’atelier pour présenter les progrès réalisés dans leurs localités après avoir expérimenté cet outil.
C’est le cas de la commune d’Adjohoun qui, après évaluation, a constaté que la situation en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle était très préoccupante. Dès lors, les autorités ont fait de cette problématique une priorité, avec la ferme volonté d’infléchir la courbe de la malnutrition. Grâce à l’accompagnement de partenaires, la commune est passée d’une prévision budgétaire de moins de dix millions en 2024 à 60 millions en 2025, une avancée saluée par l’ensemble des participants qui se sont engagés à explorer également la voie de la coopération décentralisée pour renforcer les investissements dans ce domaine.
L’un des temps forts de l’atelier de Bohicon a été l’engagement formel des acteurs communaux d’accroître les investissements dédiés à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Après avoir constaté unanimement que de nombreux défis demeurent pour éradiquer la malnutrition et l’insécurité alimentaire, chaque responsable a pris l’engagement d’intensifier les actions sur son territoire. Pour Thierry TOLEGBON, Maire de la commune de Bonou, l’atelier a été particulièrement bénéfique : « Nous sortons de cet atelier ragaillardis, avec l’engagement de multiplier les séances de sensibilisation auprès de la population », a-t-il déclaré.
Ces engagements forts illustrent la détermination collective des acteurs communaux à relever les défis de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, essentiels pour améliorer la qualité de vie et assurer un développement durable au Bénin.
Dans le souci constant d’optimiser la gestion des finances publiques locales au Bénin, l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), en partenariat avec le programme ReFORME de la Coopération Allemande (GIZ), a organisé, les mardi 18 et mercredi 19 février 2025 à Parakou, une séance de sensibilisation des élus des communes des départements du Borgou et de l’Alibori sur la plateforme. Cette initiative, qui s’inscrit dans la mise en œuvre des recommandations issues des sessions de la commission thématique Économie et Finances Locales, a pour objectif de renforcer les capacités des élus locaux dans le cycle budgétaire.
Lors de l’ouverture officielle de la rencontre, le Maire de la Commune de Parakou, représentant le Président de l’ANCB, Luc Sètondji ATROKPO, a chaleureusement remercié tous les participants pour leur présence ainsi que le partenaire financier pour son soutien indispensable. Il a également salué l’engagement exemplaire des représentants de la Direction Nationale du Contrôle Financier, qui se sont joints à la délégation de la Direction Exécutive de l’ANCB pour l’occasion.
Le rapporteur de la commission Économie et Finances Locales de l’ANCB, Georgette DJENONTIN BADA, a rappelé que cette séance de sensibilisation répondait à une recommandation majeure formulée lors de la deuxième session de la commission : « Sensibiliser les élus locaux sur la plateforme SYCOREF ». La rencontre visait à offrir un espace d’échange entre acteurs communaux, l’ANCB et la Direction Nationale du Contrôle Financier, à présenter en détail le fonctionnement et l’importance de la plateforme SYCOREF dans la gestion des finances publiques, et à partager des conseils et recommandations pour optimiser son usage lors de l’élaboration et de l’exécution des budgets.
Cette initiative illustre avec force la détermination du Président de l’ANCB à répondre aux doléances des acteurs communaux et à renforcer l’efficacité du processus budgétaire dans les collectivités locales. Par ailleurs, des séances de sensibilisation similaires sont prévues dans les autres départements du pays afin d’assurer une couverture nationale complète.
Dans le cadre du projet Partenariats Municipaux pour l'Innovation – Femmes en Politique Locale (PMI-FPL), l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), en collaboration avec la Fédération Canadienne des Municipalités (FCM), a organisé une formation du 18 au 21 février 2025 à Bohicon et Grand-Popo. Cette initiative visait à renforcer les capacités des femmes engagées en politique en vue des élections communales de 2026. L'objectif principal de cette formation était de doter les participantes de connaissances approfondies sur la démocratie et le fonctionnement des partis politiques au Bénin. À travers des échanges interactifs et des sessions pratiques, les bénéficiaires ont pu mieux comprendre les enjeux électoraux et les stratégies pour une participation politique efficace. Pour enrichir cette formation, des personnalités politiques de renom, notamment des députés et d'anciens ministres, ont été invités en tant que mentors. Leur présence a permis aux participantes de bénéficier de conseils avisés et d'expériences inspirantes pour renforcer leur engagement et affirmer leur leadership au sein de leurs communes respectives. Cette initiative s'inscrit dans une dynamique de promotion d'une plus grande représentativité des femmes dans les instances de décision locale. En leur offrant les outils nécessaires pour s'imposer sur la scène politique, l'ANCB et ses partenaires contribuent activement à une démocratie plus inclusive et équitable au Bénin. Les bénéficiaires de cette formation sont désormais mieux préparées à relever les défis des prochaines échéances électorales, avec l'ambition de faire entendre leur voix et d'influencer positivement le développement de leurs collectivités.
La ville de Bohicon a abrité ce mercredi 19 février 2025 la clôture de la formation des femmes au leadership politique en vue des élections générales de 2026. Initiée par l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) en collaboration avec la Fédération Canadienne des Municipalités (FCM), cette formation vise à encourager les candidatures féminines aux élections et à faire de ces bénéficiaires de véritables amazones du développement de leurs communautés respectives.
L’atelier de deux (02) jours, initié dans le cadre du projet Partenariats Municipaux pour l'Innovation Femmes en Politique Locale (PMI-FPL) résulte de l’ambition de l’ANCB et de ses partenaires, de contribuer à mettre les femmes au cœur de la gouvernance et de la décentralisation.
Partant du constat qu’à l’issue des dernière élections communales de 2020, seulement 4,35% des élus sont de sexe féminin, la faîtière des communes béninoises s’engagée dans une dynamique de changer d’amélioration. "Le projet PMI-FPL constitue l'une des réponses de l'ANCB à la problématique de l'amélioration du leadership féminin au niveau local. L'objectif principal de cette initiative est de renforcer les capacités des femmes pour les inciter à se porter candidates aux prochaines élections communales", a fait savoir Luc Sètondji Atrokpo, Président de l'ANCB lors de la clôture des travaux.
Ainsi, en décembre 2022, un appel à candidatures à été lancé dans tous les 12 départements du Bénin, pour identifier 100 femmes qui aspirent à la politique au niveau local et qui envisagent de se présenter aux élections communales de 2026 en vue de les renforcer en capacités. L’atelier de Bohicon a donc permis à l’ANCB de former une partie des bénéficiaires de l’initiative.
En plus de la formation théorique, des opportunités concrètes d'appui aux futurs candidats seront mises en avant, notamment en matière de financement et de coaching a rappelé le Président de l’ANCB encourageant les bénéficiaires issues des 77 communes du Bénin à une exploitation judicieuse des connaissances acquises pour mieux booster leurs carrières politiques.
L'initiative menée par l'ANCB et la FCM se veut un tremplin pour un changement profond dans la participation des femmes à la vie politique locale. À travers des formations telles que celle de Bohicon, l'espoir est de voir un nombre croissant de femmes s'engager dans la politique et occuper des postes de leadership. L'engagement de l'ANCB dans cette mission est clair. Il s'agit de favoriser l'émergence d'un leadership féminin fort pour une gouvernance locale plus inclusive et équilibrée. « Investir dans le droit des femmes à participer à la vie politique est une étape importante pour atteindre l'égalité de genre à l'échelle nationale. Une participation effective en politique et dans les processus de prise de décision, constitue un droit humain fondamental garanti par divers instruments légaux. Pour les femmes, c'est aussi un important moyen de contribuer au développement de leur communauté", a insisté le maire Luc Sètondji Atrokpo avant de marteler qu'à l'horizon des élections communales de 2026, il est impératif de promouvoir un leadership féminin capable de répondre aux besoins de nos collectivités et de contribuer au développement local.
Le Président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) Luc Sètondji ATROKPO a donné le top ce jeudi 19 décembre 2024 à Grand-Popo, d'une rencontre d’échange entre l'association et les parlementaires. Occasion pour le Président de la faitière des communes béninoises, de lancer un appel pour une législation en faveur de la décentralisation sensible à la Gestion intégrée des ressources en eau.
Organisée par l'Association nationale des communes du Bénin en collaboration avec le Réseau des Parlementaires pour la décentralisation et le développement local avec l'appui financier et technique de l'Ambassade des Pays-Bas près le Bénin, ladite rencontre vise à susciter l’engagement des parlementaires pour la prise des lois pour le renforcement de la décentralisation et de la gouvernance locale au Bénin.
De façon spécifique, a dit Luc Atrokpo, Président de l'Association nationale des communes du Bénin (ANCB), cette rencontre permettra d'échanger sur les nouveaux défis des communes au regard des récentes réformes de l’administration territoriale ; d'identifier des pistes d’action pour une meilleure coordination des échanges entre les parlementaires et les communes en vue d’une administration territoriale performante et dynamique et enfin d'établir une feuille de route pour la réalisation par les parlementaires des actes en faveurs de la décentralisation.
Poursuivant ses propos, Luc Atrokpo s'est particulièrement réjoui des résultats encourageants qui ont marqué la collaboration entre l'ANCB et le Réseau des Parlementaires pour la décentralisation et le développement, avec à la clé le vote de la loi n° 2017-15, modifiant et complétant le code foncier et domanial en République du Bénin ; le vote de la loi n° 2022-04 du 16 février 2022 sur l’hygiène publique et le vote de la loi n° 2021-14 du 20 décembre 2021, portant code de l’administration territoriale. À ces avancées notables, il a ajouté la prise en compte, chaque année, des préoccupations de l’ANCB dans le cadre de la loi des finances.
« Si nous pouvons nous réjouir des avancées obtenues, nous devons néanmoins noter que des défis majeurs subsistent, en termes de gestion durable du secteur de l’eau, selon les normes et principes de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) », a dit Luc pour souligner l'importance de cette rencontre entre députés et élus locaux pour parler de l'actualisation du corpus législatif béninois sur la Gestion intégrée des ressources en eau.
Pour lui, il est désormais impératif que élus locaux et les parlementaires travaillent main dans la main pour doter les communes des moyens nécessaires à la gestion durable des ressources en eau et, plus largement, pour relever les défis du développement local.
Les discours qui ont précédé celui du Président Luc Atrokpo, notamment ceux du Maire de Grand-Popo, du représentant de l'Ambassade des Pays-Bas près le Bénin et du Coordonnateur du Réseau des Parlementaires pour la décentralisation et du développement local ont aussi souligné la nécessité pour le Bénin de revoir les textes qui régissent la Gestion intégrée des ressources en eau au regard des défis complexes à relever dans le domaine.
C'est d'ailleurs au nom de l'Ambassadeur des Pays-Bas près le Bénin que M. Aimé Sèdégan a salué les réformes déjà engagées par le Bénin et le leadership affiché par l'ANCB en matière de Gestion intégrée des ressources en eau. Il a aussi saisi l'occasion pour exposer les différents projets appuyés par les Pays-Bas au Bénin pour régler les problèmes liés à la gestion des ressources. L'accent a-t-il dit est mis sur la durabilité d'où la mise en œuvre du Programme DURAGIRE-Delta Ouémé.
Dans son intervention, l'honorable Nicaise Fagnon a lui aussi salué le leadership de l'ANCB et de son Président. Il a par ailleurs remercié le Président Louis Gbèhounou Vlavonou pour avoir autorisé les députés à prendre part à cette rencontre. Ses remerciements sont aussi allés à l'endroit de l'Ambassade des Pays-Bas et de tous les partenaires qui appuient le Bénin dans la Gestion intégrée des ressources en eau au Bénin. Pour lui, les défis dans le domaine sont importants. Et il urge d'approfondir les réflexions pour permettre aux décideurs béninois de répondre aux impératifs de la Gestion intégrée des ressources en eau au Bénin en renforçant les actions dans les collectivités.
Dans le cadre de la promotion de la transparence et de la bonne gouvernance locale, le Conseil communal de Dangbo a organisé, ce lundi 18 novembre 2024, une séance publique de reddition de comptes sur le thème : "La gestion intégrée des ressources en eau dans la commune de Dangbo : Actions, défis et perspectives". L’initiative a reçu un appui technique et financier soutenu de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) à travers le programme DURAGIRE, avec une forte mobilisation des citoyens sur l’esplanade intérieure de la mairie de Dangbo.
Présidée par le Maire de Dangbo, Mahudo DJOSSOU, cette séance avait pour objectif de renforcer la transparence dans la gestion des ressources en eau et de permettre aux citoyens de mieux comprendre les actions entreprises par leurs autorités locales, de discuter des défis rencontrés et d’explorer ensemble des pistes d’amélioration de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE).
La commune de Dangbo n’est pas la première à bénéficier de cet appui. Avant elle, Bonou, Adjohoun et Toffo ont également organisé des séances similaires grâce à l’accompagnement de l’ANCB, visant à renforcer le dialogue entre les autorités communales et les populations des 14 communes bénéficiaires du programme DURAGIRE dans le Delta de l’Ouémé. Ce programme est mis en œuvre par l’ANCB dans les communes d’Abomey-Calavi, Adjohoun, Adja-Ouèrè, Aguégués, Bonou, Dangbo, Ouinhi, Porto-Novo, Sèmè-Podji, Sô-Ava, Toffo, Zagnanado, Zè et Zogbodomey, en partenariat avec VNG International et SNV, grâce au soutien financier de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas.
En intervenant activement dans le cadre de la gouvernance du secteur de l’eau, l’ANCB réaffirme son engagement en faveur de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) et de la participation citoyenne. À travers ces audiences publiques, la faîtière des communes béninoises favorise un dialogue constructif entre les autorités communales et les populations pour une gestion durable et inclusive des ressources en eau.
À noter qu’outre les communes d’Adjohoun, Bonou, Dangbo et Toffo, les séances de reddition de comptes se poursuivront dans les autres communes bénéficiaires du programme DURAGIRE, permettant ainsi de renforcer davantage la culture de la reddition de comptes et de promouvoir une meilleure gestion des ressources en eau dans le Delta de l’Ouémé.
Comme à l'accoutumée, à l’approche du vote du budget général de l’État, une délégation de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), conduite par le Maire de Porto-Novo et Trésorier Général de l’ANCB, Charlemagne YANKOTY, a pris part le 12 novembre 2024 aux audiences publiques sur le projet de loi de finances pour l’année 2025. Cette participation s’est faite sur invitation du Président de l’Assemblée Nationale, et sous la houlette du Maire de Cotonou, Luc Sètondji ATROKPO, Président de l’ANCB. La délégation comprenait également les maires d’Avrankou, Gabriel GANHOUTODE, de Pèrèrè, Abdoulaye ALASSANE, et de Toffo, Bibiane ADAMAZE SOGLO. Cette démarche illustre l’engagement constant de l’ANCB en faveur de la défense des intérêts des communes et du renforcement du développement local inclusif et durable.
La note de plaidoyer soumise à cette occasion, fruit d’une analyse approfondie du projet de loi de finances, a mis en exergue des préoccupations majeures des communes. Parmi celles-ci, figurent la mise en place d’un guichet FADeC dédié à l’entretien et à la maintenance, la compensation des pertes de revenus liées à l’exonération de la Taxe Foncière Unique (TFU) et une répartition plus équitable des ressources au bénéfice des collectivités locales. Ces propositions ont donné lieu à des échanges constructifs avec les députés, qui ont manifesté un réel intérêt pour les doléances de l’ANCB.
En réponse aux préoccupations soulevées, l’ANCB a réaffirmé son soutien aux réformes engagées tout en soulignant la nécessité d’ajustements pour garantir leur succès. Elle a plaidé pour une généralisation des activités de la Société de Gestion des Déchets Solides (SGDS), une coopération accrue entre les communes et les institutions étatiques, ainsi que pour l’introduction de mesures compensatoires visant à réduire l’impact des réformes fiscales sur les budgets communaux.
Le Président de la commission des finances a, pour sa part, salué l’intervention de l’ANCB et s’est engagé à transmettre ces préoccupations aux ministres concernés. Cet échange marque une étape importante dans le dialogue entre les collectivités locales et les autorités nationales, renforçant ainsi les bases d’une gouvernance locale plus efficace et tournée vers le bien-être des populations.
Du 6 au 7 novembre 2024, la Mairie de Nikki a organisé un atelier de formation à l’intention des groupements de femmes et des artisans de la commune. Cette initiative, soutenue par l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) à travers le programme Bonne Gouvernance Locale (GLoBe), avait pour objectif principal d’outiller les bénéficiaires pour une utilisation optimale et durable de leurs équipements de production et de transformation.
S’inscrivant dans le cadre du programme GLoBe, fruit du partenariat entre l’ANCB et l’Association des Villes et Communes de la Flandre en Belgique (VVSG), cette formation vise à intégrer l’approche genre dans les planifications locales et à promouvoir le développement économique des communes.
L’organisation de cet atelier résulte d’un appel à manifestation d’intérêt lancé par l’ANCB, auquel la Mairie de Nikki a répondu avec succès.
Selon Boris GLONI, formateur principal de l’atelier, la formation portait sur la gestion des équipements et le partage d’expériences liées à leur entretien. Elle incluait notamment des thématiques pratiques, telles que la transformation des noix de karité en beurre et celle du soja en fromage, des activités essentielles pour les bénéficiaires.
Les participantes n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction et leur gratitude envers l’ANCB et la Mairie de Nikki pour cette initiative, qui répond à leurs besoins concrets.
Au nom du Président de l’ANCB, Agathe ALLADAYE, Coordonnatrice du programme GLoBe, a encouragé les bénéficiaires à mettre en application les connaissances acquises au cours de l’atelier. Cette formation représente une avancée significative pour renforcer les capacités des femmes et des artisans, tout en favorisant une inclusion économique équitable au sein des communes.
Une façon pour l’ANCB, de réaffirmer son engagement en faveur de la promotion de l’économie locale et de l’égalité des genres. Ce qui contribue au développement harmonieux et inclusif des collectivités territoriales béninoises.
L'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) que préside le Maire de Cotonou Luc Sètondji ATROKPO a organisé à Grand-Popo, du 6 au 8 novembre 2024, un atelier regroupant les principaux acteurs impliqués dans l’exécution des dépenses publiques communales. Cette rencontre stratégique a mobilisé des représentants de la Direction Nationale du Contrôle Financier, de la Direction Nationale de Contrôle des Marchés Publics, de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, du Secrétariat Permanent de la Commission Nationale des Finances Locales, ainsi que des Présidents d’associations régionales et départementales de communes, des Secrétaires Exécutifs, des cadres municipaux et des membres d’autres structures partenaires.
L’objectif principal de cet atelier était de faire un diagnostic approfondi des obstacles entravant la bonne exécution des marchés publics dans les communes, obstacles qui freinent considérablement la consommation des crédits alloués et, par conséquent, compromettent les initiatives de développement local.
Au cours des échanges, les participants ont pu identifier les principaux goulots d’étranglement et travailler à définir des synergies d’actions interinstitutionnelles. Il s’agit notamment de mécanismes visant à accélérer la consommation des crédits et à réduire les reports récurrents, une situation qui fragilise la gestion budgétaire communale.
Cet atelier s’inscrit dans la continuité des efforts de l’ANCB, qui avait déjà réalisé un diagnostic détaillé sur les causes des reports de crédits dans les communes. Il a bénéficié de l’appui technique et financier de la Coopération Suisse à travers le Programme d'Appui à la Gouvernance locale et au Renforcement de l'Attractivité territoriale (AGORA).
Grâce à cet engagement collectif, l’ANCB réaffirme sa détermination à accompagner les communes béninoises dans l’amélioration de leur gouvernance financière, en vue d’assurer une exécution efficace des dépenses et de promouvoir un développement harmonieux et inclusif sur tout le territoire.
La deuxième session de la Commission thématique Genre, Affaires Sociales et Participation Citoyenne de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) tenue à Houéyogbé les 12 et 13 novembre 2024 marque peut-être le début d'une mobilisation générale en faveur de l'élection massive des femmes au sein des prochains Conseils communaux.
C'est en tout cas l'ardent souhait de la Présidente de ladite commission et Maire de la commune de Kétou Lucie SESSINOU qui a reçu le soutien du Président de l'ANCB Luc Sètondji ATROKPO. En effet, tous deux présents à cette session placée sous le thème «Démarche de promotion du leadership féminin à l'occasion des prochaines élections communales au Bénin», ils ont chacun en ses mots, insisté sur la nécessité d'œuvrer pour l'amélioration du taux de représentativité des femmes au sein des prochains conseils communaux.
Pour la Présidente de la commission thématique Genre Affaires Sociales et Participation Citoyenne, la question du positionnement sur une liste électorale est d'abord et avant tout, une question de mérite. «Aujourd'hui, ce sont les partis politiques, à travers leurs structures de base qui désignent ceux et celles qui sont méritants. Je dis bien ceux qui sont méritants» a insisté Lucie SESSINOU avant de poursuivre en clarifiant. «Être méritant dans un parti politique ce n'est pas d'avoir le Master2 ou d'avoir le Doctorat mais d'avoir les capacités de mobilisation des électeurs pour l'atteinte des objectifs du parti à savoir gagner des sièges». .
Abondant dans le même sens, le Président de l'ANCB Luc Sètondji ATROKPO a insisté sur le travail d'éducation et de sensibilisation qu'il faut faire pour rendre fructueuse la mobilisation pour atteindre l'objectif d'avoir plus de femmes dans les différents conseils communaux. Il s'est ensuite engagé au nom de la faitière des communes du Bénin, à travailler pour la mise en œuvre des recommandations de la session.
Plus...
Le Maire de Glazoué, Gilles HOUNDOLO, représentant le Président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), Luc Sètondji ATROKPO, a procédé ce mardi 29 octobre 2024, à l'ouverture de la deuxième session de la Commission thématique Numérique et Innovation Technologique de l’association, tenue à la mairie de Bohicon.
Cette session de deux jours est consacrée à sur une problématique essentielle : la connectivité des communes. Alors que le Gouvernement a déjà fourni des efforts considérables en dotant une quarantaine de communes de Points Numériques Communautaires (PNC), cette rencontre vise à élaborer des solutions concrètes et innovantes pour faciliter la connectivité des communes restantes. Elle porte également sur l'optimisation de la transformation numérique des administrations locales, dans le but de relever les défis de la digitalisation des services communaux.
Entre autres objectifs la session vise à :
- Faire l’état des lieux de la connectivité dans les communes ;
- Identifier les principaux obstacles freinant cette connectivité ;
- Proposer des solutions concrètes pour accélérer ce processus.
Dans son mot de bienvenue, le Maire de Bohicon, Rufino D'ALMEIDA, a souligné l'importance du numérique dans la vie quotidienne d'aujourd'hui : « Sans le numérique, vous n'êtes pas fonctionnel », a-t-il déclaré.
Après avoir rappelé les objectifs de cette session, le Maire de Glazoué, Gilles HOUNDOLO, a encouragé les membres de la commission à « participer activement aux débats, partager leurs expériences et contribuer à l’élaboration de propositions pragmatiques et innovantes qui permettront aux collectivités territoriales d’embrasser pleinement le numérique ».
La Commission thématique Formation Renforcement des Capacités (FORENCAP) de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), présidée par le Maire de Cotonou, Luc Sètondji ATROKPO, a tenu les 22 et 23 octobre 2024 à l’hôtel de ville de Bohicon sa deuxième session de l’année. Cette rencontre, placée sous le thème : « Réflexions sur les modalités de mise en œuvre du nouvel organigramme des mairies », a été présidée par Didier KOUANDE-SOUNON, Maire de Kouandé et Président de la commission thématique FORENCAP.
Cette session, qui s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement de l'ANCB pour faciliter la mise en œuvre de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation, a permis aux participants d'identifier les obstacles freinant l’implémentation du nouvel organigramme des mairies et de proposer des solutions pour les corriger.
Selon Eusébio SANTOS, rapporteur de la commission, trois grandes difficultés ont été relevées : l'insuffisance des ressources financières pour couvrir les coûts liés à la mise en œuvre de l'organigramme, le manque de cadres techniques qualifiés pour occuper les différentes fonctions prévues, et l'insuffisance des infrastructures pour permettre à ces cadres de travailler dans de bonnes conditions.
Pour pallier ces défis, des pistes de solutions ont été proposées, notamment des recommandations à l’intention du pouvoir central, des communes et de l'ANCB. Parmi elles, figure l’actualisation du rapport de l’étude sur l’état des ressources humaines des communes, réalisée en 2020 par l'ANCB et largement saluée par les acteurs communaux pour sa pertinence. Un autre point crucial concerne le recrutement de cadres supplémentaires pour renforcer ceux déjà en place, à la suite de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation.
La Commission thématique Eau, Assainissement et Infrastructures de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a tenu, les 15 et 16 octobre 2024, sa troisième session de l'année à l'hôtel de ville de Lokossa. Placée sous le thème "Entretien du patrimoine infrastructurel des communes", la session a été présidée par Abdoulaye ALASSANE, Maire de la commune de Pèrèrè et président de la commission Eau, Assainissement et Infrastructures.
Cette rencontre, à laquelle ont pris part des maires, des secrétaires exécutifs, des cadres communaux, des représentants de l’administration centrale, des personnes ressources et autres, a permis aux participants de réfléchir sur des mécanismes efficaces, pragmatiques et peu coûteux pour entretenir les infrastructures communales, qui sont la pierre angulaire de tout développement local.
Selon le Maire de Pèrèrè, président de la commission, les infrastructures, qu'elles soient hydrauliques, sanitaires, éducatives ou routières, constituent les fondations sur lesquelles repose le développement économique et social des communautés. Abdoulaye ALASSANE a salué l'initiative de l’ANCB qui, à ses dires, a bien fait de réunir les membres de la commission pour réfléchir et proposer des mécanismes fonctionnels et moins coûteux pour assurer la maintenance préventive des infrastructures communales. « Nous avons tout à gagner en prenant soin de leur entretien », a-t-il conclu dans son discours d'ouverture, avant d’inviter les participants à contribuer activement pour proposer des solutions concrètes adaptées aux réalités des communes.
Pour le Directeur Exécutif de l’ANCB, représentant le président de l’association Luc Sètondji ATROKPO, « l’entretien du patrimoine infrastructurel des communes revêt une dimension économique, car il permet de réduire les coûts à long terme tout en stimulant le développement local. Il a également un aspect politique, puisque la bonne gestion des infrastructures renforce la confiance des populations envers les autorités locales. Enfin, il est au cœur des enjeux sociaux, car des infrastructures bien entretenues améliorent le bien-être et la qualité de vie de nos concitoyens. »
Au cours des deux jours de travaux, les participants ont assisté à des présentations, des débats et des ateliers en groupe qui leur ont permis de formuler des propositions et des recommandations. L’ANCB se chargera de leur suivi afin de doter les communes de mécanismes efficaces pour l'entretien de leurs infrastructures.
Les 10 et 11 octobre 2024, la Commission thématique Numérique et Innovation Technologique de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a tenu sa première session de l'année à la Mairie de Houéyogbé. Présidée par Gilles HOUNDOLO, Maire de Glazoué, cette rencontre avait pour thème : « Défi de la digitalisation des collectivités territoriales : quelles collaborations avec les startups numériques ? »
L’objectif de cette session, qui a réuni des maires, des élus et cadres communaux, des cadres de l’administration centrale, des représentants de startups numériques et des personnes ressources, était de permettre aux communes de profiter pleinement du contexte actuel, favorable à la transformation numérique, pour engager la digitalisation des services communaux. En effet, depuis 2017, le Bénin a fait de la digitalisation des services publics une priorité. Le gouvernement, à travers la plateforme www.service-public.bj, a dématérialisé plus de 210 services en ligne, facilitant ainsi l’accès des citoyens aux services publics. Pour les communes, cette dynamique représente une opportunité majeure d’améliorer l'efficacité et la qualité de leurs services.
Les startups béninoises, contribuent activement à cette transformation en développant des solutions innovantes pour répondre aux besoins spécifiques des collectivités locales. Ces jeunes entreprises apportent des outils technologiques qui optimisent la gestion des ressources, facilitent la planification urbaine et permettent une meilleure gestion des villes.
Il s’agit donc, pour l’ANCB, de faciliter le contact entre les communes et ces startups en vue de collaborations futures, dans la perspective de la digitalisation des services municipaux. Après deux jours d’échanges, les participants ont proposé, entre autres actions urgentes, l’établissement d’un cadre de collaboration entre startups et communes pour accélérer la digitalisation des services publics locaux, ainsi que la sensibilisation des communes sur les solutions innovantes développées par les startups, afin de favoriser leur adoption et leur mise en œuvre. Cela inclut la définition des principaux points à intégrer dans les projets de digitalisation. Enfin, ils ont suggéré le développement de mécanismes clairs de collaboration entre les communes et les startups, permettant d’associer efficacement l’innovation technologique aux besoins des administrations locales.
Quelques recommandations clés
Les participants ont également formulé des recommandations spécifiques pour assurer une transformation numérique harmonieuse des collectivités territoriales :
- Faciliter l'accès à la connectivité pour les communes : La connectivité est un prérequis pour toute transformation digitale. Il est donc primordial que chaque commune puisse bénéficier d'une infrastructure numérique adéquate.
- Élaborer des schémas directeurs des systèmes d'information adaptés aux types de communes : Chaque commune ayant des caractéristiques différentes, il est nécessaire que les stratégies numériques soient ajustées en fonction de leurs besoins et de leur taille.
- Permettre aux communes d’investir dans le numérique via la lettre de cadrage : Cette recommandation vise à inclure des lignes budgétaires spécifiques pour le développement numérique des communes, afin qu’elles puissent s'engager durablement dans ce processus de modernisation.
Ainsi, la première session de la Commission Numérique et Innovation Technologique de l’ANCB marque un tournant important pour la transformation numérique des communes du Bénin. En facilitant les collaborations avec les startups locales, les collectivités pourront non seulement moderniser leurs services, mais aussi renforcer leur efficacité et leur transparence.
Ces efforts concertés témoignent de la volonté de l'ANCB de faire des communes des acteurs majeurs de la transformation numérique du pays, en leur offrant des outils innovants pour mieux servir leurs populations et contribuer à la croissance économique locale.