Les 9 et 10 octobre 2025, la Commission Thématique « Formation et Renforcement des Capacités » (FORENCAP) de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a tenu à Grand-Popo sa deuxième session ordinaire de l’année. Placée sous le thème « Défi de la formation des agents territoriaux pour un développement local certain », cette rencontre a réuni des maires, des secrétaires exécutifs, des élus locaux, des cadres communaux ainsi que des représentants de plusieurs ministères et structures de l’État.
Présidés par Monsieur Simon Adébayo DINAN, Maire de Pobè et Vice-président de ladite Commission, les travaux ont permis aux participants d’examiner en profondeur les questions liées au renforcement des compétences au sein de l’administration communale, pilier essentiel d’une gouvernance locale performante et inclusive.
Dans son allocution d’ouverture, le Vice-président Simon Adébayo DINAN a salué l’engagement des secrétaires exécutifs et de leurs collaborateurs pour la modernisation de l’administration locale. Il a rappelé que, malgré les progrès réalisés, le défi de la formation systématique des agents territoriaux demeure un enjeu crucial pour le développement durable des communes béninoises.
Tout en reconnaissant les efforts considérables du Centre de Formation de l’Administration Locale (CeFAL), devenu au fil du temps la structure de référence en matière de formation des cadres communaux, il a souligné que le besoin de renforcement des capacités reste encore important. Plusieurs communes, bien qu’ayant élaboré des plans de formation, peinent en effet à les mettre en œuvre de manière effective.
À la suite de la cérémonie protocolaire d’ouverture, les participants ont d’abord procédé à un état des lieux de la gestion des ressources humaines dans les communes, afin d’identifier les principaux défis à relever pour en améliorer la gouvernance.
Ils se sont ensuite organisés en groupes de travail, pour formuler des propositions d’actions concrètes et de mécanismes de financement durables, susceptibles d’assurer une formation continue et systématique des agents territoriaux.
En clôturant les travaux, M. DINAN, au nom du Président de l’ANCB Luc Sètondji ATROKPO, a réaffirmé la volonté de l’association de poursuivre ses efforts en faveur du renforcement des capacités locales, gage d’une décentralisation réussie et d’un développement local effectif au service des populations.
La Commission thématique Économie et Finances Locales de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a tenu à Grand-Popo, les 7 et 8 octobre 2025, sa deuxième session ordinaire de l’année. Placée sous le thème « Partage de bonnes expériences de mobilisation de ressources en vue de renforcer la capacité d’autofinancement des communes », la rencontre a réuni des Maires, des élus et cadres communaux, des représentants de ministères et structures d’État, ainsi que plusieurs personnes ressources impliquées dans la gestion financière locale.
Dans un contexte marqué par la mise en œuvre du Fonds d’Investissement Communal (FIC) — qui remplace le FADeC —, cette session a été l’occasion d’une réflexion collective sur les stratégies d’optimisation des recettes endogènes et de renforcement de la gouvernance financière au niveau local.
Au nom des points importants abordés au cours de la session figure l’adoption du décret instituant le FIC. Un mécanisme novateur qui ouvre aux communes de nouvelles perspectives de financement, notamment la possibilité d’emprunter sur les marchés financiers.
Cependant pour tirer pleinement profit de cette opportunité, les communes doivent impérativement améliorer leur capacité d’autofinancement, à travers un meilleur recouvrement des recettes locales. La session de Grand-Popo a donc permis aux acteurs d'explorer plusieurs leviers d’action pour accroître les revenus communaux. Les communes d'Adja-Ouèrè, Cotonou et Tchaourou ont eu l'occasion de présenter leurs bonnes pratiques en matière de mobilisation de ressources. Les échanges ont permis de valoriser les expériences locales réussies et d’identifier des solutions concrètes reproductibles dans d’autres territoires.
L’un des points forts de la session a été l’analyse approfondie de la gestion des gares routières, considérées comme de véritables pôles économiques pour les communes. Une meilleure organisation et une exploitation rigoureuse de ces infrastructures peuvent en effet générer des recettes substantielles et durables pour les budgets locaux.
Vers une coopération intercommunale renforcée
Au cours des récentes conférences budgétaires communales, un besoin de coopération accrue entre communes voisines a émergé. La session de Grand-Popo a donc permis d’envisager la mise en place de cadres de concertation intercommunaux, afin de favoriser la gestion conjointe de certaines ressources et le développement de projets économiques communs.
Rabat (Maroc), mardi 07 octobre 2025
L’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), a franchi une nouvelle étape dans la diplomatie communale avec la signature d’une convention de coopération avec l’Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC).
Cet accord, conclu dans un esprit de solidarité africaine et de partenariat gagnant-gagnant, marque une avancée majeure dans la promotion de la coopération Sud-Sud entre les collectivités locales béninoises et marocaines.
Un partenariat au service du développement local
Fruit d’une mission conjointe initiée par la Direction Générale des Relations Extérieures (DGRE) du Ministère béninois des Affaires Étrangères et l’ANCB, cette signature symbolise la volonté des deux associations de mutualiser leurs expériences et de travailler ensemble pour le développement des territoires.
L’accord signé à Rabat prévoit de :
Favoriser les échanges d’expériences et de bonnes pratiques en matière de gouvernance locale ;
Encourager le financement et la mise en œuvre de projets communs dans des domaines stratégiques tels que l’éducation, la santé, l’environnement, la culture et le numérique ;
Et surtout, instaurer un cadre de coopération durable entre les communes béninoises et marocaines, pour le bien-être des populations locales.
Pour le Président de l’ANCB, Luc Sètondji ATROKPO, cette signature est « un pas décisif dans la diplomatie communale béninoise et dans la dynamique d’ouverture de nos communes sur le monde. »
La cérémonie officielle, organisée au siège de l’AMPCC, s’est déroulée en présence du Vice-président de l’AMPCC, représentant son président, et d’une importante délégation béninoise composée d’élus locaux et de cadres techniques.
Le Vice-président de l’AMPCC a salué l’initiative et rappelé la solidité des relations entre le Bénin et le Maroc :« Depuis la visite du Roi Mohammed VI à Cotonou en 2004, nos liens bilatéraux se sont renforcés. Il est temps d’approfondir cette amitié au niveau local, entre nos communes. »
Il a réaffirmé l’engagement de son institution à promouvoir les valeurs fondamentales de la coopération décentralisée : égalité, solidarité, réciprocité, participation et innovation.
Une diplomatie communale en action
Cette mission au Maroc, conduite par le MaireLuc Sètondji ATROKPO, Président de l'ANCB et l’Ambassadeur Marius LOKO, Directeur Général des Relations Extérieures, s’étend sur la période du 6 au 17 octobre 2025 et couvre également le Sénégal. Elle vise à faciliter le jumelage entre les communes béninoises et marocaines, et à permettre au Bénin de bénéficier du Fonds Africain d’Appui à la Coopération Décentralisée Internationale (FACDI).
La délégation béninoise, composée notamment de Cyrille ADEGBOLA (Maire d’Adja-Ouèrè), Inoussa ZIME CHABI (Maire de Parakou), ainsi que de représentants des communes de Natitingou, Kandi, Ouèssè et Pobè, a pris part à plusieurs rencontres stratégiques avec les autorités marocaines.
Parmi les moments marquants, figure la visite à la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) du Ministère de l’Intérieur du Maroc. Les échanges ont permis de mieux comprendre le modèle marocain de décentralisation, amorcé dès 1962, et reposant sur les principes de libre administration, subsidiarité, coopération et reddition de comptes.
Le Chef de la Division de la coopération décentralisée, Mohamed CHAKIR, a exposé les mécanismes de financement des collectivités territoriales marocaines, notamment à travers les fonds de réduction des disparités régionales et de solidarité interrégionale, mis en place depuis 2011.
Il a également présenté les résultats du Fonds d’Appui à la Coopération Décentralisée Internationale (FACDI), qui a déjà financé 94 projets pour un montant global de 13,7 milliards FCFA, dont deux au Bénin (Cotonou et Abomey-Calavi).
Un jalon pour l’avenir
La signature de la convention ANCB–AMPCC constitue un moment fort pour la diplomatie locale béninoise. Elle traduit la reconnaissance du rôle des communes dans le développement international et leur capacité à établir des partenariats structurants au service de leurs populations.
En unissant leurs forces, les deux associations ambitionnent de bâtir un pont de solidarité et d’innovation territoriale entre le Bénin et le Maroc.
L’ANCB, fidèle à sa mission de promotion du développement local, se réjouit de cette avancée et réaffirme sa volonté d’accroître la visibilité et l’influence des communes béninoises sur la scène internationale, en s’appuyant sur des partenariats concrets, durables et porteurs d’impact.
L’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a donné ce vendredi 3 octobre 2025 à Malanville, le coup d’envoi d’une tournée de solidarité en faveur des populations vulnérables, notamment les familles béninoises accueillant des réfugiés venus du Niger, du Burkina Faso et d’autres pays de la sous-région.
C’est à l’École Primaire Publique Centre de Malanville que la cérémonie symbolique de lancement s’est tenue, en présence d’une délégation de l’ANCB conduite par le Maire de Ouessè, Dr Ibidon Firmin AKPO, représentant le Président de l’Association Luc Sètondji ATROKPO. Étaient également présents le Maire de Covè, Auguste AÏHUNHIN, le Maire de Malanville, Guidami GADO, et le Premier Adjoint au Maire de Karimama, MEDAWA Oumarou.
Un geste de soutien multidimensionnel, grâce à l’appui de l’AIMF
Grâce au soutien financier de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), cette initiative humanitaire vise à alléger le quotidien des familles d’accueil et des populations locales confrontées à des situations précaires. Les dons distribués se composent de :
- Kits scolaires complets pour assurer la continuité éducative des enfants ;
- Moustiquaires imprégnées pour prévenir le paludisme ;
- Denrées alimentaires pour renforcer la sécurité nutritionnelle.
Une mobilisation locale et un accueil chaleureux
Les bénéficiaires, dont de nombreux écoliers, parents et enseignants, ont réservé un accueil des plus chaleureux à la délégation. M. MOUSSA Moumouni, Directeur de l’EPP Centre de Malanville, n’a pas manqué de saluer ce geste : « Cette action incarne un engagement tangible en faveur de l’éducation et de l’avenir de nos enfants. »
De son côté, le Maire de Malanville, Guidami GADO, a qualifié cette opération de « symbole fort de la solidarité nationale », tout en remerciant l’ANCB et ses partenaires.
Porteur d’un message du Président Luc Sètondji ATROKPO, le Maire Firmin AKPO a rappelé la vocation sociale de l’Association : « Au-delà de son rôle d’appui aux communes, l’ANCB s’engage résolument dans des actions de solidarité en direction des plus vulnérables. Cette tournée s’inscrit dans cette dynamique et constitue notre contribution aux efforts du Gouvernement pour le bien-être de tous. »
Au nom des élèves, IBRAHIM Nihadath**, en classe de CM2, a exprimé sa reconnaissance : « Ces kits scolaires sont bien plus qu’un simple don. Ils représentent un soutien précieux pour notre éducation et notre avenir. Nous promettons de travailler dur et d’en faire bon usage. »
Cette cérémonie de remise de dons, empreinte d’émotion et d’espoir, restera sans nul doute gravée dans la mémoire de ces écoliers et de leurs familles. Elle marque le début d’une série de distributions qui se poursuivra dans plusieurs autres communes béninoises, renforçant ainsi les liens de fraternité et de coopération entre les territoires.
L’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), en partenariat avec le Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique – chapitre Bénin (REFELA-Bénin), a procédé le vendredi 19 septembre 2025 à Covè, au lancement officiel du projet « Les Jeunes Filles et Femmes au Service de la Gouvernance Politique dans les Communes de Bonou et Covè ». Ce projet est financé par l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) et la Ville de Genève, et mis en œuvre dans les communes de Bonou et Covè.
C'est un projet ambitieux qui vise à former, outiller et accompagner les jeunes filles et femmes des deux communes afin de les préparer à s’engager activement en politique, renforcer leur leadership et promouvoir une gouvernance locale inclusive et équitable.
Présent à la cérémonie, le Maire de Covè, Auguste AÏHUNHIN, a salué les efforts de l’ANCB, du REFELA-Bénin et de leurs partenaires en faveur du leadership féminin, exprimant le souhait que cette initiative marque le début d’une véritable dynamique de promotion du leadership féminin dans toutes les communes du Bénin.
Pour sa part, la Présidente du REFELA-Bénin, Lucie SESSINOU, a rappelé la persistance des inégalités de genre dans les instances décisionnelles malgré les engagements pris, invitant les acteurs à « passer à l’action » pour inverser la tendance.
Quant au Président de l’ANCB, Luc Sètondji ATROKPO, il s’est réjoui de voir se concrétiser ce projet, fruit d’un partenariat solide entre l’ANCB, le REFELA-Bénin et l’AIMF. Il a encouragé les bénéficiaires à oser s’engager avec détermination et courage, soulignant que la réussite du projet dépend de leur persévérance et de leur implication.
Avec ce lancement, l’ANCB et ses partenaires réaffirment leur engagement à promouvoir un leadership féminin fort et à bâtir des communes plus inclusives et participatives.
Le Président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), Luc Sètondji ATROKPO, a procédé ce jeudi 18 septembre 2025** au lancement d’une importante rencontre de plaidoyer visant à renforcer le positionnement des femmes sur les listes électorales en 2026.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du projet « Les Jeunes Filles et Femmes au Service de la Gouvernance Politique dans les Communes de Bonou et Covè », financé par l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF) et la Ville de Genève, et mis en œuvre par l’ANCB dans les deux communes bénéficiaires, en partenariat avec le Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique – chapitre Bénin (REFELA-Bénin).
Une exigence de justice sociale
Dans son allocution d’ouverture, la Présidente du REFELA-Bénin, Mme Lucie SESSINOU, a rappelé la nécessité d’agir pour une pleine participation des femmes dans les instances locales de prise de décision. « Il s’agit d’une exigence de justice sociale », a-t-elle martelé, invitant les partis politiques à accorder au moins 30 % de places aux femmes sur leurs listes électorales dès 2025.
Albin LAZARE, représentant de l’AIMF, s’est réjoui des avancées enregistrées par le Bénin en matière de promotion du leadership féminin et a réaffirmé que le réseau mondial des maires francophones reste engagé aux côtés des femmes pour améliorer leur représentativité aux niveaux national et local.
Pour sa part, le Président de l’ANCB, Luc Sètondji ATROKPO, a réitéré l’engagement de l’association à se battre aux côtés du REFELA-Bénin et de l’ensemble des partenaires pour que les femmes aient véritablement la place qui leur revient de droit. Il a invité tous les acteurs politiques et institutionnels à « ouvrir la voie pour une société béninoise plus juste, équitable et inclusive ».
Un plaidoyer en phase avec l’initiative 26’26
Cette rencontre, qui s’inscrit dans la droite ligne du Plaidoyer 26’26 – une initiative visant à faire élire au moins 26 femmes maires en 2026 – a réuni de nombreuses personnalités dont, Mme Lucie SESSINOU, Présidente du REFELA-Bénin, Christian HOUETCHENOU, Maire de Ouidah, Thierry TOLEGBE, Maire de Bonou des représentants des partis politiques, de l’AIMF, de l’Institut National de la Femme (INF) et d’autres acteurs engagés pour l’amélioration de la représentativité des femmes dans les instances locales de décision.
Un mémorandum d’engagement remis aux partis politiques
La rencontre a pris fin par la remise officielle aux représentants des partis politiques des copies du mémorandum d’engagement à signer par leurs formations respectives, marquant ainsi une étape importante dans la concrétisation des objectifs du projet et du plaidoyer pour un leadership féminin renforcé.
Le Président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), Luc Sètondji ATROKPO, a procédé ce mercredi 13 août 2025 à Bohicon, au lancement d’un atelier d’échanges avec les parlementaires sur les enjeux de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE).
Organisé dans le cadre du programme DURAGIRE, mis en œuvre par le consortium ANCB – VNG International – SNV Bénin et financé par le Royaume des Pays-Bas, cet atelier réunit les membres du Réseau des Parlementaires Béninois pour l’Eau, l’Assainissement, le Climat et le Développement Durable (RPBEAC), des acteurs de la société, des acteurs communaux et des partenaires techniques et financiers.
L’objectif de l'atelier est de mobiliser les députés pour une meilleure prise en compte de la GIRE dans les politiques nationales de développement.
Malgré la période de vacances parlementaires, les élus de la Nation ont répondu massivement à l’appel de l’ANCB, témoignant ainsi de leur engagement. Le Coordonnateur du réseau, l’Honorable Jérémie ADOMAHOU, a salué l’initiative et réaffirmé la détermination de son creuset à œuvrer pour une gestion durable des ressources en eau. Pour lui, « l’eau est essentielle pour l’agriculture, pilier du développement national, et donc indispensable à la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Bénin ».
De son côté, le Directeur Général de l’Eau, Saïd HOUNKPONOU, a rappelé les dispositions légales en vigueur au Bénin en matière de GIRE. Il a invité les parlementaires à accompagner davantage les actions visant à intégrer pleinement cette approche dans les politiques publiques.
En ouvrant officiellement les travaux qui dureront deux jours, le Président de l’ANCB, Luc Sètondji ATROKPO, a exhorté les députés à jouer pleinement leur rôle de porte-voix des communautés à la base afin de garantir une gestion efficace et durable des ressources en eau au bénéfice des populations.
Du 02 au 05 septembre 2025, la ville de Lokossa a accueilli un atelier consacré à l’élaboration des Cadres Communs de Résultats (CCR) en alimentation, santé et nutrition des communes d’Abomey, Covè et Djidja, toutes bénéficiaires du projet CASCADE (Communautés Alliées pour une Sécurité alimentaire, une Croissance et une Autonomisation Durables).
Organisé par l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) en partenariat avec CAIRE International Bénin et GAIN, l’atelier a réuni un large éventail d’acteurs impliqués dans le développement local et la nutrition : Secrétaires Exécutifs, Directeurs du Développement Local et de la Planification (RDLP), points focaux nutrition, responsables des Guichets Uniques de Protection Sociale (GUPS), médecins chefs, cellules communales de l’ATDA, le Directeur Départemental du Développement du Zou ainsi qu’une représentante de l’Agence Nationale pour l’Alimentation et la Nutrition (ANAN).
Cette diversité d’acteurs témoigne d’une approche multisectorielle et participative, indispensable pour relever les défis liés à la malnutrition et à l’insécurité alimentaire.
Vers des cadres communs simplifiés et adaptés
L’atelier de Lokossa a offert aux participants un cadre d’échanges et de co-construction visant à produire des CCR réalistes, réalisables et adaptés aux capacités locales. Les discussions ont permis de réfléchir à des activités prioritaires, des indicateurs simples et des stratégies de mobilisation de ressources, afin d’assurer un meilleur suivi et une mise en œuvre effective des interventions.
Au-delà de la rédaction technique des CCR, la rencontre a favorisé le partage d’expériences et la capitalisation des leçons apprises des initiatives antérieures, notamment du Projet Multisectoriel de l’Alimentation, de la Santé et de la Nutrition (PMASN). Ces ajustements visent à rendre les plans communaux plus opérationnels et à renforcer la coordination entre les acteurs locaux.
Par cette initiative, l’ANCB et ses partenaires réaffirment leur volonté d’accompagner les communes dans la construction de systèmes alimentaires et nutritionnels plus résilients, au service des populations du Zou.
Le Président de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), Luc Sètondji ATROKPO a procédé ce mardi15 juillet 2025, au lancement d’un atelier de formation sur les techniques de négociation, à l’intention des membres du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique, chapitre Bénin (RéFELA-Bénin). Organisé dans le cadre du projet Partenariats Municipaux pour l’Innovation – Femmes en Politique Locale (PMI-FPL), cet atelier de deux jours réunit à Cotonou une délégation canadienne conduite par Madame Randy GULDEN, Présidente de l’Association des Municipalités Urbaines de la Saskatchewan (SUMA), ainsi que Madame Lucie SESSINOU, Présidente du RéFELA-Bénin, et plusieurs élues béninoises et canadiennes engagées pour une gouvernance locale plus inclusive. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique du projet PMI-FPL, mis en œuvre par l’ANCB en partenariat avec la Fédération Canadienne des Municipalités (FCM) avec le soutien financier du Gouvernement du Canada. Le projet vise à accroître la jouissance des droits des femmes en tant que leaders et décideuses, en particulier celles issues de groupes marginalisés, à travers le renforcement de leurs capacités, la valorisation de leur leadership et l’amélioration de leur participation aux prises de décision au niveau local. En dotant les participantes de compétences solides en négociation stratégique, équitable et efficace, l’atelier entend leur permettre de s’imposer avec assurance, intelligence et méthode dans les instances de gouvernance. Il s’agit ainsi de lever les barrières structurelles et culturelles qui freinent encore la pleine participation des femmes à la vie politique locale. Des avancées notables saluées par les partenaires Prenant la parole au nom de la Fédération Canadienne des Municipalités, Madame Elsie ODONKOR, représentante de la FCM, s’est réjouie des progrès significatifs réalisés dans la mise en œuvre du projet, tant en matière de promotion du leadership féminin que d’amélioration des services municipaux dans les communes pilotes. De son côté, la Présidente du RéFELA-Bénin, Lucie SESSINOU, a salué la tenue de cet atelier qui, selon elle, représente une étape importante dans l’atteinte des objectifs du plaidoyer “26’26”, une campagne ambitieuse lancée par le réseau pour porter au moins 26 femmes à la tête des mairies en 2026. Une volonté politique affirmée Dans son adresse, le Président de l’ANCB, Luc Sètondji ATROKPO, a renouvelé son engagement pour une gouvernance locale ouverte et équitable. Il a exhorté les femmes béninoises à occuper pleinement la place qui leur revient, soulignant que le développement durable des territoires passe par une représentation équitable des femmes dans les sphères décisionnelles. À travers cette session de formation, l’ANCB et ses partenaires confirment leur détermination à créer un environnement propice à l’émergence d’un leadership féminin fort, structuré et influent dans les collectivités territoriales béninoises.
Après les départements du Couffo et de l’Atacora, c’est au tour de l’Alibori de franchir une étape décisive dans la mise en œuvre du projet CASCADE (Communautés Alliées pour une Sécurité alimentaire, une Croissance et une Autonomisation Durables). Les communes de Banikoara, Gogounou, Karimama et Malanville disposent désormais chacune de leur Cadre Commun de Résultats (CCR) en Alimentation, Nutrition et Santé.
Cette avancée a été rendue possible grâce à l’atelier départemental d’élaboration des CCR, organisé du 8 au 11 juillet 2025 à N’Dali par l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), en partenariat avec CARE International Bénin-Togo et GAIN, dans le cadre du projet CASCADE.
L’atelier a rassemblé une diversité d’acteurs : représentants des communes bénéficiaires, services déconcentrés de l’État, organisations de la société civile (OSC) locales, ainsi que les directions départementales des ministères sectoriels intervenant dans l’Alibori. Dans un cadre participatif, andragogique et dynamique, les participants ont activement contribué à :
L’analyse des défis locaux en matière de malnutrition et d’insécurité alimentaire ;
La formulation d’activités concrètes et réalisables ;
La sélection d’indicateurs simples et adaptés aux réalités des communes.
Ces CCR nouvellement élaborés sont alignés sur les ressources et capacités locales. Ils comprennent des activités prioritaires intégrées dans les plans de développement communaux, des mécanismes de suivi-évaluation adaptés ainsi que des stratégies de mobilisation des ressources, tant locales qu’externes, pour garantir leur mise en œuvre efficace.
À travers cette initiative, l’ANCB et ses partenaires affichent une fois de plus leur engagement résolu pour l’éradication de la malnutrition et la promotion de la sécurité alimentaire durable au Bénin. Ces résultats renforcent la conviction que les collectivités territoriales sont des actrices clés du développement humain durable et que leur implication est essentielle dans l’atteinte des objectifs de nutrition à l’échelle nationale.
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Dans le cadre de la mise en œuvre du projet CASCADE (Communautés Alliées pour une Sécurité alimentaire, une Croissance et une Autonomisation Durables), l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), en partenariat avec Care Bénin Togo et GAIN, organise du 1er au 04 juillet 2025 à Djougou, un atelier départemental d’élaboration de cadres communs de résultats (CCR) en alimentation, santé et nutrition au profit des communes de Boukombé, Matéri, Tanguiéta et Toucountouna.
Présidé par M. Sègla LIHOUSSOU, Directeur Exécutif de l’ANCB, représentant le Président de l’ANCB, M. Luc Sètondji ATROKPO, cet atelier réunit des représentants communaux, des services déconcentrés de l’État, des organisations de la société civile (OSC) locales, ainsi que les directions départementales des ministères sectoriels de l’Atacora et la Préfecture.
Au-delà de son objectif principal de renforcement des synergies d’action, l’atelier a été pensé comme un cadre d’apprentissage actif, participatif et andragogique, dans lequel chaque acteur contribue de manière concrète à l’analyse des défis, à la formulation des activités et à la sélection d’indicateurs pertinents pour renverser la tendance en matière de prévalence de la malnutrition et d’insécurité alimentaire dans le département de l’Atacora. Ceci, d’autant qu’à en croire Nathanaël TOTTIN, Coordonnateur Zone Nord du projet CASCADE, ce département est présenté par la plus part des études, comme la zone où les taux de malnutrition et d’insécurité alimentaire sont les plus élevés au Bénin.
Résultats attendus et perspectives
Les résultats attendus de cette rencontre sont ambitieux mais bien ancrés dans la réalité :
- Des CCR réalistes et réalisables, alignés sur les capacités et ressources disponibles ;
- Des activités prioritaires identifiées et intégrées dans les plans locaux ;
- Des indicateurs simples et faciles à renseigner, adaptés aux capacités locales de suivi-évaluation ;
- Des stratégies de mobilisation de ressources locales et externes pour soutenir la mise en œuvre des CCR.
Pour y arriver, il est prévu des échanges entre les participants afin de capitaliser les leçons tirées du PMASN, de repérer les obstacles persistants et de proposer des mesures concrètes de mitigation. Ce processus vise également à revitaliser les Cadres Communaux de Concertation, pour une meilleure coordination et un pilotage efficace des politiques locales de nutrition.
Renforcer l’existant pour des résultats plus probants
Financé par le Ministère des Affaires Étrangères des Pays-Bas, le projet CASCADE vise à améliorer durablement la situation nutritionnelle des communautés à travers des actions multisectorielles intégrées. Dans cette dynamique, l’ANCB et Care Bénin Togo ont signé une convention de partenariat dans le but de renforcer l’engagement politique des autorités locales et de promouvoir la redevabilité dans la lutte contre la malnutrition, à travers l’amélioration des outils et des pratiques existants.
Dans cette optique, les cadres communs de résultats (CCR) mis en place par les 77 communes du Bénin dans le cadre du Projet Multisectoriel de l’Alimentation, de la Santé et de la Nutrition (PMASN) se sont avérée comme des outils stratégiques. Ils visent à harmoniser les interventions des acteurs sectoriels et de la société civile pour lutter contre la malnutrition à l’échelle locale.
Cependant, dans plusieurs communes, ces plans n’ont pas pu être mis en œuvre efficacement. Les causes sont multiples : complexité des indicateurs, surcharge d’activités, manque de ressources humaines et financières, faible coordination des acteurs, et absence de données statistiques fiables. C’est fort de ce constat que l’ANCB et ses partenaires ont initié des ateliers comme celui de Djougou pour apporter les réajustements nécessaires en vue de produire des CCR plus simples, plus pratiques et mieux contextualisés.
Un engagement renforcé pour des communes plus résilientes
Par cette initiative, l’ANCB et ses partenaires réaffirment leur engagement à placer la lutte contre la malnutrition au cœur de l’action communale. L’atelier de Djougou constitue ainsi un jalon essentiel vers des communes plus inclusives, plus responsables et plus efficaces dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
La ville de Grand-Popo a accueilli, du 25 au 27 juin 2025, un atelier de formation en médiation des conflits, organisé par l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) en collaboration avec ses partenaires de mise en œuvre du programme Durabilité des Actions de Gestion Intégrée des Ressources en Eau (DURAGIRE), notamment SNV Bénin et VNG International. Ce programme, financé par l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas, a pour objectif d'œuvrer au renforcement de la résilience des populations de la Basse et Moyenne Vallée de l’Ouémé face aux défis liés à l’eau : inondations, sécheresses et effets du changement climatique.
Dans un contexte où la gestion des ressources en eau reste, dans de nombreuses communautés, un facteur générateur de tensions, les conflits entre agriculteurs, éleveurs, pêcheurs, maraîchers, ou encore les litiges fonciers et les différends liés aux usages culturels, sont monnaie courante. Des situations qui fragilisent la cohésion sociale, entravent le développement local et pourraient compromettre l'atteinte des objectifs du programme DURAGIRE.
C’est fort de ce constat que l’ANCB et ses partenaires ont jugé essentiel de doter les acteurs opérationnels de mise en œuvre du programme DURAGIRE d’outils efficaces pour prévenir et gérer ces conflits de manière pacifique, à travers le renforcement de leurs compétences en médiation, conciliation et dialogue communautaire.
Durant trois jours, les participants ont été outillés sur les Modes Alternatifs de Résolution des Conflits (MARC) par deux consultants internationaux mobilisés pour la circonstance. A travers une approche participative renforcée par une alternance intelligente entre des sessions théoriques, des études de cas concrets et des jeux de rôle, les participants ont eu l'occasion de s'exercer sur des situations typiques, telles que les conflits d’usage de l’eau ou les différends fonciers. Ces exercices leur ont permis de mieux comprendre les dynamiques locales et d’adopter des postures propices à l’apaisement et au dialogue.
Une approche très appréciée des participants qui n'ont pas caché leur satisfaction à l'issue de la formation.
Ainsi, cet atelier vient arenforcer la dynamique du programme DURAGIRE, qui, au-delà de la gestion technique des ressources en eau, place le dialogue, la paix et la cohésion sociale au cœur de l’action, pour un développement local durable et ha
rmonieux.
L’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) présidée par le Maire de Cotonou Luc Sètondji ATROKPO a lancé ce lundi 23 juin 2025, à Grand-Popo, un atelier de renforcement des capacités à l’intention du personnel de sa Direction Exécutive. Cette session, qui s’étale sur trois jours, vise à doter l’équipe des outils nécessaires pour intégrer efficacement l’approche genre et inclusion dans ses missions quotidiennes.
Présidé par M. Sègla LIHOUSSOU, Directeur Exécutif de l’ANCB, l’atelier bénéficie de l’appui technique de la Fédération Canadienne des Municipalités (FCM), partenaire stratégique de l’ANCB dans la mise en œuvre du projet Partenariats Municipaux pour l’Innovation - Femmes en Politique Locale (PMI-FPL), financé par le Gouvernement du Canada.
Animée par une consultante experte mobilisée par la FCM, la formation se veut participative et co-constructive. Cette approche dynamique a permis aux participants de s’approprier aisément les concepts, outils et bonnes pratiques en matière d’égalité de genre, d’équité et d’inclusion. Tous ont unanimement salué la pertinence de la démarche et la qualité des échanges.
Cet atelier fait suite à un mini-audit genre réalisé au sein de l’ANCB dans le cadre du projet PMI-FPL. Ce diagnostic avait pour objectif d’évaluer les efforts de l’organisation en matière de promotion de l’égalité de genre, tant dans son fonctionnement interne que dans son accompagnement des communes membres. Le rapport a permis de faire ressortir des besoins spécifiques et de formuler des recommandations pour renforcer les compétences du personnel.
Des objectifs clairs pour des résultats concrets
L’atelier vise à :
Renforcer la compréhension des concepts clés liés à l’égalité de genre, à l’équité, à l’inclusion et au changement social ;
Développer des compétences pratiques pour intégrer ces notions dans le contexte de la gouvernance municipale ;
S’approprier des outils concrets permettant de répondre efficacement aux défis identifiés lors du mini-audit.
Des outils pratiques au service du changement
Pour répondre aux besoins exprimés, l’atelier met l’accent sur l’utilisation de trois outils clés :
Un guide pour une prise de décision inclusive ;
Un outil d’élaboration de stratégies de plaidoyer en faveur de l’égalité de genre ;
Un cadre de budgétisation sensible au genre.
Vers une ANCB plus inclusive et plus engagée
Au fil des activités, les participants développent des compétences transversales essentielles telles que :
La maîtrise des concepts de genre, d’équité, de diversité et d’inclusion ;
L'acquisition de capacités d’analyse, de réflexion critique et empathique ;
Des aptitudes en planification, organisation, collaboration et développement de partenariats.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de l’ANCB de renforcer son leadership en matière de promotion de l’égalité de genre et de favoriser une gouvernance municipale plus inclusive et plus sensible aux besoins de toutes les populations.
L’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), fidèle à sa mission de dynamisation du développement local par la mutualisation des expériences et la valorisation des potentialités communales, a ouvert ce mercredi 18 juin 2025 à Dassa-Zoumè, les travaux de la première session de sa commission thématique « Intercommunalité et Coopération décentralisée ».
Placée sous le thème évocateur « Gouvernance et suivi des partenariats issus de la coopération décentralisée », cette session d’envergure, présidée par Rigobert TOZO, Maire de Toviklin, réunit pendant deux jours un parterre d’acteurs stratégiques : Maires, Adjoints au Maire, élus et cadres communaux, représentants des ministères et structures publiques, ainsi que d’éminentes personnes ressources engagées dans le développement territorial.
La coopération décentralisée constitue aujourd’hui un pilier structurant des politiques de développement local au Bénin. Grâce à une diversité de partenariats établis avec des collectivités territoriales étrangères, notamment européennes, les communes béninoises bénéficient d’un appui précieux dans des domaines clés tels que les infrastructures, la santé, l’éducation, l’environnement ou encore la culture.
Ces collaborations internationales ont permis non seulement de renforcer les capacités institutionnelles des administrations communales, mais également de mobiliser des ressources pour la réalisation de projets porteurs de transformation durable au bénéfice des populations.
Gouvernance, suivi et durabilité : les enjeux au cœur des débats
Si la coopération décentralisée offre des perspectives prometteuses, son efficacité repose fondamentalement sur une gouvernance de qualité, un pilotage rigoureux et une capacité avérée à évaluer les impacts des partenariats engagés. Consciente de ces enjeux, l’ANCB inscrit cette session dans une démarche proactive visant à structurer les modalités de coordination, de capitalisation et de suivi-évaluation des projets issus de la coopération décentralisée.
Les objectifs de cette session sont clairs et ambitieux :
Établir un diagnostic précis de l’état actuel des partenariats de coopération décentralisée dans les communes béninoises.
Identifier les bonnes pratiques ayant contribué à la réussite de certaines initiatives, tout en mettant en lumière les difficultés récurrentes auxquelles font face les acteurs communaux.
Proposer des mécanismes efficients de coordination, de mutualisation et de capitalisation des actions, afin de renforcer la cohérence et l’impact global des interventions.
Valider un plan d’action opérationnel de la commission, véritable feuille de route pour les mois à venir.
Élaborer ou renforcer un dispositif de suivi-évaluation, garant de transparence, de redevabilité et d’amélioration continue.
Une vision commune portée par l’ANCB
En inscrivant cette session dans une logique de valorisation des acquis et de projection stratégique, l’Association traduit sa ferme volonté de faire de la coopération décentralisée un véritable levier d’impact territorial, au service des citoyennes et citoyens béninois.
Ainsi, à Dassa-Zoumè, c’est bien une dynamique de transformation silencieuse mais déterminée qui s’écrit, dans le sillage d’une gouvernance partagée, inclusive et durable.